La Bretagne est un lieu où se mêlent vie et légende : voici comment nous sommes nés :
Il était une fois un couple de lutins qui vivait paisiblement dans le fin fond de la campagne bretonne. Tout était calme dans leur petite vie, ils passaient la plupart de leur temps à plaisanter ici et là au gré de leurs voisins, certes parfois leur vie était rude mais ils s’aimaient très fort et cela suffisait à surmonter les plus dures épreuves.
Un jour de printemps, alors que la rosée n’était pas encore dissipée, la mère lutin qui était fatiguée depuis quelques temps, fut prise de violentes douleurs au ventre. Ils allèrent voir le Gnome Zoub, il était aussi affreux qu’il était puissant, il était minuscule et avait d’énormes verrues qui lui défigureraient le visage. Heureusement pour lui, il maîtrisait à la perfection la magie et connaissait également la médecine du corps des Lutins.
Il suspecta un début de gastro mais lorsqu’il vit son ventre, il s’aperçut qu’elle était enceinte et que l’être qui l’habitait lui demandait sa première autorisation de sortie…. Zoub avait souvent aidé des femmes lutins à accoucher et cela était en général très facile mais ce jour l’accouchement fut terrible, en un demi millénaire de magie, il n’avait jamais vu cela !
L’être malin avait beaucoup de difficultés à sortir, ce n'était pas la tête avec ses grandes oreilles, qui ne passait pas, ce n'était pas non plus son joli ventre rond qui ne passait pas… non c'étaient les roues !
Des roues ???? Cet être malin venait au monde accompagné de son vélo.
En grandissant, il s’avéra être un formidable génie du vélo, aussi bien dans la pratique que dans l’entretien. Ses parents stupéfaits l’avaient surnommés FAB, ce qui voulait dire : Fonce à Bicyclette.
FAB passait son temps à faire du vélo ou à les réparer, il connaissait tout le gratin du milieu. Très vite, il annonça à ses parents qu’il voulait en faire son métier. Ces derniers crurent qu’il leur faisait encore une blague car il était encore plus joueur que les autres lutins... la dernière en date était qu’il avait remplacé le contenu de la salière de sa pauvre mère par de l’Isostar. La nuit qui suivit fut tellement agitée que les voisins portèrent plainte pour nuisance nocturne. Le sage Pierrus Bordicus fut même appelé pour un contrôle anti dopage. C’était une honte pour ces lutins qui n’avaient pas besoin de dopage alors qu’ils avaient la magie.
Cependant le lutin FAB dut attendre sa majorité, à 75 ans, pour quitter ses parents (la majorité des lutins est très tardive car leur durée de vie est de 400 ans mais vu les conneries qu’ils font, ils peuvent attendre…)
A 75 ans donc, il décida d’aller travailler dans la contrée voisine dans un pro-shop bleu et rouge. Le magasin était très bien placé, il y avait notamment un autre magasin voisin rempli de trools habillés en bleu et jaune. Ces derniers avaient le pouvoir d’attirer les femmes avec des mots inconnus du commun des mortels comme facktum, lindingo ou ulriksdal. Ces mots magiques avaient le pouvoir de vider les comptes bancaires. Le gnome Josekus Bovera tente encore de lutter contre ces capitalistes ingénieux.
Bref, le lutin FAB éprouvait un vide dans son existence. Un soir, alors qu’il était sous l’emprise de salsepareille après une journée de erre-tété, le grelot de sa caquette Hauk-au-lait se mit à sonner. Ce grelot magique sonnait lorsque son porteur avait une idée (il sonnait peu, il crut même que la pile au lithium était morte).
Le lutin FAB voulait monter un club de lutin vélocipédique.
Il consulta tous les lutins de son village et même des alentours. Très vite, beaucoup le rejoingnirent, même les plus sceptiques (…).
Un noyau dur d’agités composé de Dav le Conseiller Quédillacquais, d’Hervé le sage, de Yo le Lunettier, d’Erick le Runner et de Fab le malin créèrent ce club. Il avait pour vocation d’aimer se retrouver pour s’entraîner, courir et peut être aussi rigoler.
C’est aussi simplement que vint au monde :
Le Dynamic Club de Quedillac
A bientôt …
